joker123 Que découvre-t-on à l’écoute de l’inconscient
Que découvre-t-on à l’écoute de l’inconscient

Que découvre-t-on à l’écoute de l’inconscient ?

La cartographie de l’inconscient est immense, il suffit de lire le livre de Stanislav Grof, « les nouvelles dimensions de la conscience », sorti en 1989, pour s’en convaincre. Il y rapporte des centaines de témoignages montrant une grande variété qui ne peut manquer d’évoquer les archétypes de l’inconscient collectif dont parlait C.G. Jung au siècle précédent. De son coté, le monde des rêves est sans limite, à tel point qu’il est difficile de discerner ce qui est porteur de sens, et ce qu’il suffit de laisser passer, tel le paysage défilant à la vitre d’un train en marche.

Pour orienter ce propos, nous nous placerons dans une optique d’efficacité. Quels avantages est-il possible de faire émerger de l’écoute de l’inconscient ?

Il est question avant tout de prise de conscience, d’éclairage et de compréhension. Toutes ces informations nouvelles enrichissent notre bibliothèque intime et nous permettent de mieux vivre au quotidien. Cela passe parfois par des détours inconfortables, mais permet d’avancer sur les chemins de l’individuation.

Dans cette exploration, nous trouvons tout d’abord ce qui relève de la GUERISON au sens large. Qui dit guérison sous-entend maladie (« mal a dit ») ou blessure, et cela implique une origine, une cause, portée par notre corps qui en possède la mémoire. Les remontées de l’inconscient qui peuvent être reliées à une mémoire constituent un très bon outil de progression. C’est un fil sur lequel il est possible de tirer pour avancer. Nous verrons prochainement comment.

Les passionnants témoignages des participants aux stages d’exploration, montrent que l’investigation psychologique mène fréquemment à un évènement traumatisant enfoui dans l’inconscient sous forme de mémoire. Nous trouvons principalement quatre types de mémoire :

-Mémoires de la vie présente, les évènements des premières années sont particulièrement importants, et ils conditionnent fortement notre regard et nos aptitudes. Ces souvenirs sont les plus évidents, ils portent sur des évènements réels qu’il est possible de retrouver avec précision. On constate pourtant,  en pratique qu’ils sont souvent des rappels à des mémoires antérieures. On peut parler de plan de vie, si nous considérons que nous sommes une âme qui s’incarne dans un projet d’expériences humaines en continuité avec notre histoire familiale et trans-personnelle.

-Mémoires de la vie intra-utérine. La façon dont se déroule la grossesse, l’attitude des parents, le projet-sens que revêtent pour eux la conception et la naissance de leur futur bébé influencent fortement cette période. Il est courant de dire que l’âme s’incarne vers le quatrième mois de grossesse, et qu’elle choisit sa famille, ses parents, et tout le contexte de vie proposé pour travailler sur des points particuliers. C’est la mission de vie que chaque individu peut chercher à réaliser au mieux. (« La vie est généreuse pour celui qui vit sa légende personnelle. », Paulo Coelho, auteur de l’Alchimiste)

-Mémoires trans-générationnelles. Il s’agit de souvenirs ou de traumatismes vécus par un membre de la famille dont nous portons les marques, par exemple des traces de la souffrance d’un aïeul lors de la guerre, la douleur d’une grand-mère lors de la perte d’un enfant, ou tout sorte de drame familial, faisant fréquemment l’objet d’un secret de famille, mais transmis par les inconscients.

-Mémoires trans-personnelles. Ce sont des mémoires d’évènements ne se situant pas dans la vie actuelle.

 

Extrait du livre « l’éveil des consciences » (page 58)

Parfois, les vécus qui remontent de l’inconscient ne concernent pas cette vie présente. Cela peut être une histoire ayant pour scène une autre époque et un autre lieu, une vie de chevalier au Moyen Age, de déporté juif à la seconde guerre mondiale, d’esclave capturé, ou plus simplement un épisode de la vie d’un aïeul, blessure à la guerre d’un grand-père, viol d’une arrière-tante…  Participer à ce genre de séance, ou la vivre lorsqu’on est directement concerné est toujours quelque chose de troublant pour un esprit logique et rationnel. D’où peuvent bien ressortir ces mémoires ? S’agit-il de résurgences d’une vie passée, validant l’existence de vies antérieures et donc de la réincarnation ? Est-ce une façon d’aller puiser dans l’inconscient collectif ou dans le champ akashique[1], vaste réservoir de toutes les informations de l’univers ? Sommes-nous en présence de mémoires familiales, généalogiques, inscrites dans les organismes et transmises de façon génétique ? Les hypothèses sont nombreuses, et c’est un domaine dans lequel il est difficile d’appliquer un protocole expérimental,  d'établir des théories et de les vérifier.

Expliquer l’origine et le fonctionnement de ces mémoires n’est somme toute pas le plus important. Ce qui compte, c’est que ça marche. Voici un exemple.

Exprimant le sentiment de solitude qui l’accompagne dans son quotidien et influence négativement sa vie, l’éloignant de sa femme et ses enfants, un participant a retrouvé en lui une mémoire d’un guerrier indien à l'époque de la conquête de l'Ouest américain, parti à la chasse et qui retrouve toute sa famille, femme et enfants, massacrée à son retour. Le reste de sa vie d'alors ne fût ensuite qu’errance et tristesse. Durant la séance, cet homme a pu reconnecter le sentiment de l'époque et vivre émotionnellement le deuil de ce guerrier, ce qu’il n’avait pas fait au moment de l'évènement. A l’issue de la journée, son état intérieur était très différent. D’une part, il était apaisé, d’autre part il avait une compréhension nouvelle de sa vie et de ses sentiments, lui permettant d’accéder à une guérison progressive. A-t-il vraiment été un jour ce guerrier ? Est-il l’âme de celui-ci qui se serait réincarnée ? Peu importe. Ce qui compte, c’est la libération de l’énergie qui était bloquée par cette mémoire influente dans sa vie.

Tout cela est bien étonnant, et difficile à accepter dans nos échelles de valeurs et modes de pensée cartésienne. Avoir une opinion tranchée et des certitudes concernant l’existence de la vie avant ou après celle-ci est pratiquement impossible. Ce n’est pas dans notre culture, ou tout au moins, pas dans sa partie scientifique. Il en est souvent question dans nos éducations religieuses, mais pas dans la pensée orthodoxe occidentale.



[1] Cf Science et Champ Akashique, Ervin Laslo, éditions Ariane

 

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