Second tirage d’Invitoscope concernant ce qui arrive à l’humanité.

La semaine dernière, j’ai fait un tirage d’Invitoscope en me demandant le sens de cette crise actuelle.

Nous avions (voir mon précédent éditorial) :

La carte « le cheminement », indiquant le caractère initiatique de cette épreuve.

Les cartes « respiration » et « ancrage »   pour la 1^ère invitation.

Les cartes masculin/féminin invitant à rééquilibrer ces deux polarités, et « l’expression », pour la 2° invitation.

Rien en 3° invitation (partager communiquer)

« Se redresser » en 4°, comme une invitation pour l’humanité à s’éveiller et à faire front dans la dignité.

« Le principe anthropique » pour la 5°, et « s’épanouir » pour la 6°, la 7° restant vide.

Le tirage d’aujourd’hui semble être en continuité :

Pour la 1ère invitation, « se reconnecter à la source », nous trouvons « le sens du sacré », et à nouveau les ancrages. C’est comme une précision de ce qui doit devenir ancré. La semaine dernière, « la respiration » indiquait un symptôme de la maladie, comme pour indiquer que les cartes correspondaient bien à cette crise. Aujourd’hui, l’humanité doit retrouver le sens du sacré. (extrait du livret : « L’être humain possède cette capacité unique, le sens du sacré. Dans la symbolique de la montée de l’énergie kundalini à travers les chakras, le septième chakra, situé au sommet du crane, permet d’établir la connexion au divin.

Présent dans toutes les religions, le sacré n’a pas de réalité absolue. Chacun peut et doit se l’approprier. Il est possible pour cela de commencer en adhérant à un système de valeurs sacrées extérieur à soi-même, auprès d’une religion ou d’un courant de spiritualité. Mais le sacré est l’essence même de l’échelle qui nous permet d’accéder à l’ultime. Il est alors nécessaire de se dépouiller de l’ancien pour renaître vers un sacré authentique et personnel.

Ce sacré génère alors le respect, un respect basé sur l’amour et non, comme c’est souvent le cas, sur la crainte. »). Le sacré invite au respect. La question que l’on peut se poser est ce envers quoi nous avons manqué de respect (nous-même, la nature ???). La carte des ancrages garde la même signification.

En 2ème invitation, « créer, innover », nous trouvons la carte 10, « la créativité collective ». C’est la carte du rôle social, et je pense que c’est le programme qui s’ouvre pour l’humanité.

En 3ème invitation, « partager, communiquer », nous avons la carte 21, « l’authenticité ». Extrait du livret : Commence par prendre conscience des rôles que tu joues dans ta vie, sans chercher à en sortir. Ensuite, identifie l’espace qui te sépare de ton être profond, de ton authenticité, et enfin réduit progressivement cet écart.

Je regarde cela comme une incitation à reconstruire la société au sens large sur de nouvelles bases, plus authentiques, passer du « paraître et avoir » au « être », du 3ème chakra, centre de l’égo, au 4ème, celui du cœur, du partage et de l’amour.

Nous n’avons pas de carte pour les 4ème et 5ème invitations. Cela peut être vu comme un signe de délicatesse, de ne pas faire les choses en force, juste avancer en gardant confiance.

Pour « vivre l’instant présent », on retrouve la carte 37, « s’épanouir » : Vivre l’instant présent, c’est aussi accepter que les choses en soient là où elles sont, et comprendre que c’est parfait ainsi. Le processus d’épanouissement est en œuvre en toi, apprends à le voir et à t’en extasier.

Elle est accompagnée par la carte 38, la fluidité. Extrait du livret :

« La roue des 7 invitations de l’univers est un outil permettant de voir comment nous vivons et ce qui doit être amélioré dans nos vies. Pour qu’elle tourne bien, il faut développer le centre et équilibrer les côtés, comprenant les parties croissance et décroissance. Il est nécessaire de mettre de l’énergie pour entretenir la rotation, mais encore faut-il le faire avec le bon dosage, comme un nageur doit glisser dans l’eau de façon très fluide, et éviter de faire des remous qui lui feraient perdre de l’efficacité.

En termes de dynamique des fluides, l’écoulement doit rester laminaire, car lorsqu’il devient turbulent, l’énergie se disperse au lieu de contribuer au déplacement. Cela apparaît très nettement en regardant la fumée du bâton d’encens sur la photo de cette carte. Elle s’élève de façon très fluide au début, en allant de plus en plus vite sur une trajectoire droite. Puis, elle se met à tourner, faire des boucles, générer des vortex, c’est-à-dire des petits tourbillons. Elle perd alors beaucoup d’énergie et ralentit. C’est ainsi que de petits aérofreins parviennent à ralentir d’immenses avions, simplement en cassant l’écoulement d’air, qui passe alors du mode laminaire au mode turbulent, ce qui se traduit par une augmentation de la trainée, c’est-à-dire un freinage intense de l’avion.

Il est inutile de forcer outre mesure, cela t’épuise et est moins efficace. Cela ne sert qu’à te rassurer en te disant que tu fais des efforts et ne peux pas faire plus. Mais qui te demande de faire des efforts ? Trouve la juste mesure, et profite du paysage. »

Cela me dit que nous devrons trouver le bon dosage de nos efforts dans la reconstruction qui va suivre.

Et finalement, nous avons la carte 46, la sieste, pour la catégorie « se reposer » :

« La sieste est un élément incontournable pour beaucoup d’animaux, et dans de nombreuses cultures, mais pas tellement en occident. Il a pourtant été démontré que nous sommes plus efficaces après la sieste. On pourrait alors croire que les employeurs vont l’imposer, et ce n’est pas le cas. Nous subissons le poids des convenances et des habitudes. Sur ce plan également, les mentalités évoluent doucement, mais cela tarde à se traduire dans les comportements ».

Je suis surtout interpelé par le fait que cette carte est la seule de la 7ème invitation qui demande de se bousculer, d’oser sortir de nos habitudes. Normalement, ce sont les cartes de la 4ème invitation (oser, persister, s’individuer) qui contiennent cette injonction. Associée à la carte de la fluidité, cela nous propose de changer, d’évoluer, mais dans la délicatesse et la douceur.