06/13 la Terre s'ébroue |
la Terre s’ébroue
Le mois dernier j’avais évoqué GAÏA, la Terre comme entité vivante, dans une vision très optimiste. Nous avions rapproché ce concept, celui de l’intention présidant et accompagnant toute création dans l’univers, et le fait que cette dernière étant pur amour, nous pouvions nous sentir rassurés quant à la survie de l’humanité. Cette hypothèse nous était venue en opposition à un éventuel rejet du système immunitaire de GAÏA si celle-ci considérait l’être humain comme une espèce invasive nuisible. Et s’il en était autrement ? L’impact invasif et destructeur des actions de l’homme est aujourd’hui évident, ce qui nous amène à imaginer que notre hôte à dimension planétaire ne tardera pas à réagir de sorte à sauver sa vie. Pour cela, GAÏA dispose de la puissance des phénomènes naturels. Qui n’a jamais été impressionné par la force de l’orage, les effets dévastateurs des tornades, cyclones et autre tsunamis ou tremblement de Terre ? Avec le réchauffement climatique, nous savons que les manifestations météorologiques prendront de plus en plus d’ampleur. Sécheresses, inondations, invasions nuisibles, les menaces ne manquent pas et deviennent visibles. Vu sous cet angle, alors oui, la Terre s’ébroue et nous commençons à en ressentir les effets. Et ce n’est surement pas fini. Bien que les prises de consciences soient déjà bien avancées, les mises en musiques tardent et, même si nous agissions fortement aujourd’hui, nous subirons les conséquences de la forte inertie d’un système à dimension planétaire. Il va donc falloir se préparer à ces changements conséquents. Les bouleversements et les ruptures sont courants dans l’évolution. Prenons le cas de la chenille qui, après avoir vécu en certain temps dans cette forme de corps, se retrouve paralysée, incapable de continuer à vivre comme précédemment. La transformation peut sembler brutale, traumatisante, car elle ne représente rien de connu dans cette vie pour ce petit insecte. Et pourtant, nous le savons bien, un papillon va en sortir. Cette grosse crise n’était que la préparation de l’étape suivante, et la vie continue. Prenons de la même façon l’exemple d’une gestation, qui se termine toujours, dans le cas humain, par d’inconfortables et douloureuses contractures qui sont pourtant synthroidnews de ce qu’il est coutume d’appeler un « heureux évènement ». Et si ce que nous vivions actuellement n’était que les prémices d’un évènement de cette sorte ? Nous en reparlerons Hervé Bellut Association "Le Cyclamen blanc" Rejoignez-nous sur Facebook |